lundi 14 juillet 2008

Madeleine blues (III)


Suite des ronds dans l'eau des souvenirs de cette Madeleine un peu rassise.

Que ceci conjure le sort ! ya falta menos 5...



Mardi avait bien commencé, le corps apaisé et un délicieux apéro à la cave de Christophe en matinée.

L'après-midi s'est mal poursuivi. Javier Conde à la dérive, Castella noyé, Vega sans vent dans les voiles et voilà nos marins d'eau douce embarqués sur six caravelles de Jandilla aussi vides que six coques de noix. Un naufrage.

Dans ces histoires-là il y a toujours un rescapé et un radeau de la méduse à cornes. Ce fut le 5°. Le moins dans le type de la flottille mais tout de même celui qui , au final, tenait le mieux le cap de la caste pétillante. Le quartier-maître de Béziers voulut s'obstiner à naviguer petit bras, comme s'il voguait sur le canal du Midi alors que l'autre lui demandait de hisser la grand voile vers les effluves salées de l'embouchure du Guadalquivir et de là, zou ! la grande bleue, l'immensité du ciel atlantique et des millions de poissons volants et d'oiseaux exotiques.
En cale sèche et aux arrêts … Corrida en eau saumâtre.


La nuit ça c'est amélioré.

Le cante a perlé du ventre et des lèvres de la cuadrilla de Conde à la caseta de Pedrin. Qui, soit dit en passant, fait le sagouin chaque année, en proposant aux flamencos qui s'activent dans sa peña une sono qui ferait sursauter les durs de la feuille du club des chiffres et lettres de Monségur.

Sinon le " Rebujito " au litre ( manzanilla + Seven up + feuille de menthe ) c'est une excellente idée.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Cogito ergo sum y nada de mas !!!

Anonyme a dit…

si la madeleine est une spécialité dacquoise !!!!

Anonyme a dit…

c'est vrai ?
extraordinaire.
et inconnu à mon compteur de points entre culs rouges et guêpes.
un bon point pour les premiers.parce que la madeleine, franchement, c'est très bon.
de là à extrapoler sur l'expression "pleurer comme une madeleine"...

ludo