dimanche 28 février 2010

Rincon de amigos 2

je n'ai que quelques minutes pour poster cette image et vous inciter à descendre dans la trinchera de nuestro amigo Angel, nuestro coronel pour en savoir un peu plus.
Camaron a chanté " arte y majestad " en pensant à Curro.
pour Pedro,
et à travers lui son père et el genio de Malaga
pour tous ceux qui seront à Buitrago del lozoya le 5 mars,
par la pensée ou en vivo, j'ai juste envie de dire por lo bajini : " arte y amistad ".

mardi 23 février 2010

Rincon de amigos

nous, on y sera pour boire un coup.
ou deux.
con el Charly.
et Viguera, pour le féliciter de sa présentation dans le dossier de presse.
je lis :

« Fruit d’un métissage ibèrico-périgourdin, Francis Viguera considéra que le taureau serait son animal totem. Des grottes de Lascaux aux arènes de Logroño, il observa les bestiaux et en déduisit que le destin de ces superbes animaux n’était pas de finir inéluctablement dans une boîte de corned-beef. Dont acte! »

c'est en la bonne ville de Bordeaux, à l'espace st Rémi  que ce que compte la planète des ratisseurs de vernissage se rassemblera ce jeudi 25 février sur le coup de 19 h.

le même jour , toujours à Bordeaux ( propulsée eje du monde taurin , enfin du sud-ouest, eh oh , faut pas rêver - bien que le local ce soit tendance - non plus ) , il y a débat au restaurant El Asador ( publicité totalement éhontée et sans esprit de lucre , contrepet facétieux de " elle prit deux sucres "  - je fais remarquer en passant , histoire de détourner l'attenttion ) autour du thème de l'évolution de la corrida.
c'est organisée par la peña taurine de l'oreille d'or avec le drille Vincent Bourg, alias Zocato et Jean-Pierre Clarac dans le rôle des agitateurs de hochets.
avant de vous y propulser vous feriez bien de parcouirir l'article de laurent Larrieu sur CYR , " Meurent les civilisations ".
j'en retire une phrase :

 " Idéaliser ... le toro est une obligation ontologique pour l’aficionado, en fonder une critique ( une fois la course achevée et dans le bon sens du terme critique ) est une obligation intellectuelle.  "


" Capitan " de Hernandez Pla ( Las Ventas / 1979 ).


Malaga 2009...un parfum d'évolution.

et puis comme on est dans le rincon de los amigos, un peu en avance, on vous conseille ce qui suit...



jeudi 18 février 2010

Tremblement 2 ( Archipiel 30 )


il avait ce corps
fleuve.

il croyait à la brassée de boue
surgie de la pesée des rêves
il en portait la secousse fertile.

il cherchait où le fragment devient
la forme sans rivets
mais qui joint la lèpre
et le fruit.

du cri de ses os
sortaient des sacs de crépuscule
il en riait.

il avait ce corps
fleuve
avec son coeur
sur la barque au milieu.






nb : les photos sont de Jean-louis "Loulou" Duzert.

samedi 13 février 2010

Tremblement ( a Fernando, Q.E.P.D. )


la familia flamenca es un solo sollozo, que ha muerto su Fernando, Terremoto Hijo, despues de una enfermedad que le tenia en su puño desde casi un año.
hoy, no se puede ,desde la barra de los pinchos, ni decir una palabra mas : le queriamos mucho.
bajamos el telon para unos dias de luto.

nb : el dibujo, precioso, es obra de Miguel Alcala que retrato al cantaor bailando, y que fue la guitarra su primer aficion, con una ternura y una sencillez inmensa.
espero que me perdonara el maestro este prestàmo.

mercredi 10 février 2010

Chachi ( trasmontes )



la noche no se queda sencilla y dulce. En su concha
emplasta todos los dientes
con señales de verdad.

" chachipen " ha dicho la madre de los meteoros
sobre la bata
donde sosegan los nodos pequeños y rancios de su pecho.

no quiere fallar al olvido. si sus dedos
la persuiguen moja
el viento
con el pan.

sobre la pared
un chorro de sangre
aparecio
su color cae
en el boquete donde zumban
las carnes encendidas en el vino.

los niños
llevan en los ojos
por aclamar a la vieja mujer
lo que sus padres enroscaron
este murmullo
ese beso de la leña sobre el pernil del fuego...
" ella sabe"
" sabe que los muertos hablaran ".

tacones han cesado de morder la tierra. y las crestas
de los compases
se hacen acantilados de cascara.

cuando abrio su vientre
se escondieron las caras
para que no vieran
el sonido negro ahogar su silencio.


Ludovic Pautier / Febrero 2010

mercredi 3 février 2010

Chachi ( Archipiels 29 )


la nuit ne reste pas simple et douce. dans son écaille
elle farde toutes les dents
des signes de la vérité.

" chachipen " a dit la mère des météores
sur la robe
où reposent les petits noeuds rances de sa poitrine.

elle ne veut pas prononcer l'oubli. si ses doigts
la poursuivent elle trempe
le vent
avec le pain.

sur le mur
un filet de sang
est apparu
sa couleur tombe
dans la percée où bruissent
les viandes allumées dans le vin.

les enfants
ont dans leurs yeux pour saluer  la vieille femme
ce que leurs pères avaient enroulé
ce murmure
le baiser du bois sur les cuisses du feu...
" elle sait "
" elle sait que les morts vont parler ".

les talons ont cessé de mordre la terre. et les arêtes
des cadences
devenaient des falaises en coquille d'oeuf.

quand elle ouvrit son ventre
ils cachèrent leurs visages
pour ne pas voir
le son noir étrangler leur silence.


esto va por el Señor Sol y Moscas. pa' compartir con el esos sonidos negros que tanto amamos y contestar a mi manera a salmonetes, peman y idiosincresia que me suena a veces a lo esencial y a veces me da asco.
iré traduciendo el poema lo mas pronto posible.

nb : " chachi " " chachipen " c'est , en gros, la " vérité " chez  les gitans.