lundi 30 novembre 2009

Que no desaparezcan ! / Qu'ils ne disparaissent pas !



La ganadería de Sánchez Fabrés está a punto de desaparecer y, con ella, el encaste coquilla, que se encuentra en vías de extinción.


La diversidad de la cabaña brava es cada día más pobre, y así la tauromaquia pierde fuerza y belleza.

Nosotros los aficionados no tenemos muchas posibilidades de reacionar frente a esta triste noticia, pero lo mínimo que podemos hacer es decir a Sánchez Fabrés que apoyamos, por lo menos moralmente, su tarea. Aunque es muy difícil, vale la pena intentarlo.Por eso invitamos a aficionados, críticos taurinos, empresarios, ganaderos, mozos de espada, o cualesquiera otros a que mandéis un mensaje de apoyo antes del miércoles a nuestro email contact@camposyruedos.com

Se los remitiremos al ganadero.

Pedimos a los webmasters de páginas taurinos, grandes o pequeñas, que difundan este mensaje de la forma más amplia posible.

Gracias a todos.

tambien se puede  dirigir directamente al ganadero :

pedrollen@msn.com

la foto es de Yannick Olivier.



* * *

La ganaderia de Sánchez Fabrés est sur le point de disparaître et avec elle, c’est l’encaste Coquilla qui se retrouve en voie d’extinction. La diversité de la cabaña brava s’amenuise tous les jours un peu plus, la tauromachie y perdant sa force et sa beauté.

Les aficionados que nous sommes ont peu de moyens de réaction face à cette triste nouvelle mais le minimum que nous puissions faire est de montrer à Juan Sánchez Fabrés que nous le soutenons, ne serait-ce que moralement. Le combat, si dur fut-il, vaut peut-être la chandelle d’être poursuivi…

Pour cela, que vous soyez aficionado, chroniqueur taurin, empresario, torero, ganadero, mozo de espada ou autre, écrivez avant mercredi soir (02 décembre 2009) un message de soutien à Juan Sánchez Fabrés à l’adresse suivant : contact@camposyruedos.com , nous ferons suivre au ganadero.

Pour tous les webmasters de sites ou blogs taurins, grands ou petits, veuillez avoir l’amabilité de diffuser ce message le plus largement possible.



Merci à tous.


on peut aussi s'adresser directement à l'éleveur :

pedrollen@msn.com

la photo est de Yannick Olivier.

dimanche 29 novembre 2009

Atiempo



Flamenco y toros. Cantaores y toreros. Topique des topiques. C’est pourtant indéniable. Les gravures et les récits, les témoignages , les unions familiales et les amitiés indéfectibles des gens d’arènes et de tablaos en témoignent.
Mais certaines histoires issues de ce compagnonnage paraissent improbables. L’amitié qui unit le chanteur Paco El Lobo, à la voix -hors de scène- de titi parisien et la peña jeune aficion issue des racines gasconnes du cap saint-sèverin n’est pas banale. D’ailleurs elle commence…à Vichy.



Au début des années 80 on donnait encore des courses dans ces arènes septentrionales. Et Olivier Martin, « El Sebeño », autour duquel s’étaient réunis des amis en créant la mouture originelle de la PJA, se produisit en novillada dans ces contrées si éloignées d’une Andalousie ou d’un Campo Charro mythifiés. Qu’importe, l’aficion n’a pas de frontières. La preuve c’est que quelques jours avant le paseo aux arènes Joseph Durand -aujourd’hui détruites- un flamenco du nom de Paco El Lobo se « cherchant la vie » comme disent avec euphémisme les biographes des artistes ayant eu faim, aperçoit une affiche de la course en chantant por solea dans un bar de…Clermont-Ferrand. L’ envie de voir des taureaux le pousse à faire les 50 kilomètres qui séparent la ville thermale de la capitale du pneumatique. Car El Lobo a los toros dans le sang. Et ce jour-là un homme en piste déploie dans son jeu au capote des effluves qui enivrent Paco. C’est « El Sebeño ». Après la corrida Paco passe voir Olivier à l’hôtel pour lui dire les sensations ressenties . Une amitié se noue.


Pour la débuter une invitation à venir passer une fin de semaine à Saint-Sever est lancée. Ce qui devait être une visite de courtoisie se prolongea lors d’une fiesta des courses de Péré en juerga monumentale, en tertulia passionnée qui feront même que certains repousseront leur départ à un lendemain plus propice pour tailler la route. Paco El Lobo prenait alors à cet instant dans la cité des arènes de Morlanne des quartiers auxquels il n’a jamais failli.

Depuis, cette histoire de corps et de cœur perdure et grandit.

Paco El Lobo et chacun d’entre-nous, ceux qui sont encore là et ceux à qui nous pensons, ont eu et auront bien des moments à partager , mais ce soir il fallait fêter par un hommage sur scène cette fraternité. La traditionnelle « Noche flamenca » de la semaine taurine a permis à Paco de s’entourer d’artistes aux qualités diverses et pures -« La Armenia », Veronica et Manuel - pour fêter dignement les 30 années de cette aficion que, lui aussi, a toujours aussi fringante et chevillée à l’âme :


Alors, bienvenus à tous pour la célébration d’une belle aventure et que cet « Atiempo » repousse les arcanes du temps pour faire surgir du toril du cante, de la guitare et du baile, le mufle du duende.

texte lu le soir du vendredi 13 novembre à saint-sever au cloître des jacobins en présence de paco juste avant  qu'il ne nous gratifie d'une belle nuit, telle que nous en avions rêvé.
lorie, veronica et manuel surent l'aider à la rendre éclatante.
quant à la juerga armada autour de la table du petit réfectoire...je jure qu'au petit matin, j'ai vu les lémures des jacobins taper leurs jointures sur la pierre des enfers. a compas de buleria, claro.

mardi 24 novembre 2009

El plumero


c'est une affaire de plumes.
celles de bloggeurs à l'attention...volatile.
et celles des canards et des oies ,ces volailles emblèmes du cap de gascogne, de la doudoune au bocal.
car, contrairement à ce que les piafs des augures hivernaux serinent complaisament , sifflotent par simple étourderie ou encore turlutent bêtement pour cause de cervelle , d'oiseau certes, mais certainement engourdie par les premiers frimas,
les derniers taureaux de l'année se lo pasan bomba  dans les chiqueros de Morlanne, à Saint-Sever, pour ce qui sera vraisemblablement la véritable clôture de la temporada 2009 dans le sud-ouest.

en résumé :
paseo à 15H30.
organisation Peña jeune aficion.
tertulia au local "los burladeros" de la rue des ursulines.
juerga de primera fila.
journée dans le cadre de la convivialité des producteurs de produits du terroir et vins de la région. possibilité , donc, de se restaurer sur place.
qu'on se le dise.
non mais.

jeudi 19 novembre 2009

Capea y humo






Chez Maynus.
ganadero landais à toulouzette, zut
se retrouver à cracher des clopes et des sensations.

capea sombra
de los que fuimos. pero tambien luz y esperanza.
humo.


























mercredi 11 novembre 2009

A veaux , l'eau ( ou presque )



il a plu sur notre envie de voir, pour la 25° année consécutive, soufflés des boyaux d'une arène de novembre, cinq taureaux cinq, sous les nervures un peu raides et ors des feuilles des colosses  de Morlanne, nos platanes.
nenni, donc. aplazado.

peut-être le 28 pour festivolailles.
ce serait bien. mais " toros en festivolailles " ça le fait moins comme disent les boutonneux.

ah ! si ! et il y avait aussi pour faire la nique à l'eau ( du ciel ) quelques flacons enchanteurs de maître bernard.
voici quelques photos pour sécher notre sale et grise humeur.
donc, pêle-mêle : eau, encres, peinture, portraits, vins, réu de crise , rire, quand même.
à vous de trouver la bonne légende.

y viernes, cante, toque y baile. 'amonos.
y sabado...patita pa'lante ( va falloir souffler sur les trastos de peur de faire éternuer les vaches, mais bon sang ne saurait mentir ! )















mardi 10 novembre 2009

1 Chronique échevelée du cap



Une première salve d'images : encierro, comida, expo, tertulias, artistas ,bistro, amitié, totem... dans un désordre amoureux.