jeudi 24 mars 2011

Hasta lueguito, Chulo


Certains lecteurs et autres amicionados, peu au fait - s'en tamponnant le coquillard aussi - des soubresauts de la blogosphère, m'ont interpellé , style : " Mais, il est où Chulo ? ".
Il est là. Précis, sobre et clair.

 My Dear Ludo,



c'est aussi en lisant ton blog, alors que le Deck me suggérait d'en ouvrir un, et après que, aussi bien toi que Xavier m'ayez « hébergé » que j'avais pris la décision de faire le mien.
Je veux dire que ce fut une expérience humainement riche et fertile en rencontres d'exception, aussi bien en France qu'en Espagne. Avec ces gens là, je saurai garder le contact par mel, s'il le veulent bien. Et puis il est vrai que j'ai reçu une poignée de messages de sympathie d'inconnus, oh, pas beaucoup et je n'ai pas besoin de mes orteils pour les compter sur mes doigts. A vrai dire, une main suffit, mais c'est bien.

Donc, après m'être sabordé, je ressens le besoin de m'en expliquer, par respect pour ces gens, et aussi pour moi.

Il est vrai tout d'abord que je recherchais un atelier d'écriture, pour me sortir un peu de mes Saints et Maudits, tout en progressant sur le thème, d'une autre façon. « Il faut écrire » me disait Pierre, cela t 'aidera à avancer. Et bien sûr, je n'aurai pas assez de ce qui me reste à vivre pour lire tout ce que je devrais lire sur le sujet. Donc, déjà, chercher à comprendre ce que moi même recherchais dans ce « labyrinthe ».


Sur les Toros, je pense n'avoir plus rien à dire, puisque Dédé lui même ne dit pratiquement plus autre chose que ce que nous disons depuis des années et sous ses sarcasmes. La même vague « vertueuse » est en marche en Espagne, tu le sais bien, et je me suis bien amusé à en démonter le mécanisme intellectuel et politique sous-jacent. Chef d’œuvre en péril ou Bien d'Intérêt Culturel contestable, dans l'état, et en accuser les seuls Zantis ne tient plus la route.


Sur l'écriture, dans son immédiateté, le blog fait transpirer les tics d'écriture, les trucs peut être. En tous cas, à l'évidence il faudrait bien plus travailler les textes, et se l'imposer. Et puis, je m'interroge aussi sur la forme de narcissisme qui préside à la chose. Donc, si je renouvelais l'expérience, je pense que ce sera après avoir réfléchi à une autre formule. Dans le tas, il y a bien peu de textes dont je suis « content », il y en a tout de même 4 ou 5.


Pour le reste, « mon noyau » dur a été informé de ma décision et de mes projets immédiats. Le blog est très chronophage et me détournait de ce que, maintenant, je considère comme étant un devoir. Dès que j'aurai progressé et fixé les choses, je vous en informerai. Objectif Aout 2011 à mon retour de l'Ile Rouge.


Le blog crée enfin une forme d'addiction qui pousse à produire, parfois dans la polémique. Cela me prenait pas mal de temps et d' énergie dans la mesure où, fils d'instituteur, j'ai toujours pensé « nécessaire » de m'expliquer et d'argumenter.


Donc, my Ludo, mes amis, à bientôt sur mel au téléphone ou de vive voix.

El Chulo

Hasta lueguito, Chulo.

vendredi 18 mars 2011

Vapeur



A Masanobu Takimoto, que je n'ai jamais rencontré.

Si la nuit existe. si la nuit.
Terre, l'horrible peau. l'oripeau. à la fois, dans un muscat de Venise et dans la boue de Myagi.
Lire, ni coutume, ni déréliction, panser. pur, penser. comme un Namban, peut-être.

Dans un trou
la lune
pistil gibbeux
se moque de ma présence.
selle ou sarcophage ? les cavaliers ne sont pas d'accord.

Les mots transent
la vapeur, nomment mortelles
toutes confusions,
la dernière écume
d'Hokusaï, la dernière écaille de Godzilla
les bribes de l'orient
à dos de poisson-chat-lanterne, arrivées
dans ces tumultes.

je ne sais rien de vous , loin
mais j'espère " l'apprentissage du peu "
dans chaque seconde.


"Les hommes savent tous qu'il y a la mort, mais c'est quand ils l'attendent le moins qu'elle fond sur eux, à leur insu. Ainsi l'on voit parfois s'étendre au loin des sables secs, mais à vos pieds la marée commence d'envahir le rivage."
( Urabe Kenko / Les heures oisives / Gallimard / Unesco Connaissance de l'Orient )
« Le monde est ainsi fait ; il est bien difficile d’y vivre et chacun sent la précarité de sa propre vie, de son habitation. »
« Les demeures humaines et leurs habitants rivalisent d’impermanence, disparaissent, et nous font penser à la rosée sur le liseron du matin. »
( Kamo no Chômei / « Notes de ma cabane de moine » traduit du japonais et annoté par le Révérend Père Sauveur Candau, postface de Jacqueline Pigeot / Le Bruit du Temps éditions, 2010 ).



nb : le dessin est de Kikuchi Yosai.

dimanche 13 mars 2011

Por sevillanas

- Ciego ?
- Si niño, que pasa ?
- Que a ti no te gustan las sevillanas ?
- Ojo, Flandul ! que si la ultima vez que me cayeron lagrimas , esa mañana mismito como gotas gordas, fue mirando a eso...



Pareja-Obregon ( Cartas iban y venian...pa' morirse, je veux qu'on m'enterre avec ça ! ), Matilde Coral ( sublime, et parfois les mots pèsent peu ), Rocio sa fille et son mari , Rafael El Negro.

- Pero, de flamenco, na' de na', Ciego !
- Atrevido ! y ezo ? que me dices ?



Bon, le son est pourri. vraiment. mais les yeux de Jose et la "fiera" que es La Carrasco !
question : Saura n'est-il qu'un petit maître ? pour ce qui est de la lumière et du son, je ne crois pas .
et sinon, j'avais envie de ces images pourtant vues et revues. que asi me vuelvan loko las sevillanas.
y punto.

samedi 5 mars 2011

CyR à Bordeaux


Avis à la population, Champs et Arènes, alias Campos y Ruedos, envoie ce Lundi un commando vite fait bien fait sur la région bordelaise pour présenter l'opus édité chez Atelier Baie. mazette !
c'est intra-muros mais ouvert à tous et organisé par.... par qui ? le club des torchons et serviettes ? la peña des aficionados invisibles - les meilleurs - ? on  ne sait pas, c'est vraiment le boxon ce site cosmopolite basé à CasasProductions Gulch ( nous avons des limes, nous avons des mouchoirs bleus, torosophe passe ton chemin ).
pour tout savoir et comprendre,  il faut cliquer là.
paraîtrait, paraîtrait hein , qu'on pourra s'y dépoussièrer le gosier.
 attention , ô sbires de la corrida impropre au toreo d'horloger, imparfaite donc passionnante, on sera  à Bordeaux, ne l'oublions pas. donc pas de trop de copeaux sioûplait dans le raisin.
je sais de quoi je parle. j'y vis, moi, à  La-stère-sur-fût ! merci.