mardi 3 janvier 2012

"Sabia"

Pour affronter la siguiriya, cette mortaise du passage vers les chaos balafrés du chant, le temps qui s'étire a besoin d'esquiver sans rompre.
Enrique de Melchor "sabia".
Il élaborait la crypte idéale où chaque atome est une note qui ne s'enfuit jamais.
Demain le 4,
les rois arrivent pourtant ils ne seront que deux : Melchor s'est arrêté au talus des étoiles
et s'est allongé dans sa guitare.  Para siempre, duerme.
QEPD.

nb: la photo est de Paco sanchez.