jeudi 12 juin 2008

chant de la fête sauvage


Olivier Deck c'est l'ami.



La même impatience passionnelle pour la piel de toro




la poésie sous les galets et les pieds de ronces au devant des vignes





la bourlingue en deçà et au delà du Somport,



jusqu'à Malaga, Villar de La Encina, Bilbo, Cuesta de las delicias, callejon del agua, Casa Bermeja,


Manzanares, Barbastro, ... depuis Jurançon, Orthez, la cabane au-dessus de Bedous dont jamais


le nom ne me revient dans l'intemporel de nos attaches symboliques.




un fagot de paroles carnées brûlant jusqu'aux lueurs blanches.




un comptoir de vie.





où Olivier se met en joue par la poétique.




voilà ce que disent les dernières nouvelles de son combat :




"Au début des années 80, lorsque les habitants de Brocas-les-Forges eurent achevé de construire leur belle petite arène en bois de pin des Landes, ils invitèrent de jeunes aspirants toreros du sud-ouest à inaugurer la piste. Olivier Deck était de ceux-là… Il a de bonnes raisons de croire que les toreros sont les poètes les plus engagés dans la voie de création artistique, et cherche toujours, lorsqu’il écrit, le terrain idéal, le fameux sitio, ce balcon à l’extrémité de la vie, du haut duquel, parfois, on aperçoit la grâce. Même si pour l’écrivain nous restons sur le terrain de la métaphore, Olivier Deck poursuit le rêve d’offrir à sa poésie des lettres de noblesse taurine."




Brocas les Forges, vendredi 13 juin 2008 21h, Cercle des citoyens


"Le chant de la fête sauvage"


accompagné par l'accordéon sismopoétique de Jesus Aured

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Dans cet estaminet qui bande mes neurones ou la chopine et la Marie Jeanne viennent sceller les amitiés ,les tapes dans le dos ,dans ce rincon ou le comptoir devient burladero ou il n'y a probablement pas d'inderdit,cet in contournable Maestro des vers qui glissent sur les cordes de sa guitare vient apporter au travers de ses textes toutes ses entrailles taurines et son aficion incommensurable ,et comme un burro je n'y serai pas mais qu'importe Ludo apres ce lieu mythique ou l'on va comme d'autres vont à Ronda, me contera oh combien de joies gravées dans sa memoire et dixit s'il fallait etre à Madrid le 5, le vendredi 13 juin 2008 restera dans les mémoires des puros:"salut les artistes"

Olivier a dit…

Ludo, je ne sais pas quoi dire, là. Je passe par ton blog pour lire tes derniers mots et paf! dans les ventricules!
Si tout va bien, les textes de ce soir, écrits ce printemps entre Québéc, Stornoway et Saubrigues, seront réunis dans un livre au printemps 2009.
Ah si, un truc: La cabane s'appelle Icheus ("ichéous" pour les non indigènes)...