dimanche 18 mai 2008

les amandes fraîches




pepin
pepin

les drapeaux du Plumaçon
retiennent leurs indolences

le carosse gris du Victorino
est venu te chercher
au moins trois fois

il paraît t'attendre
maintenant

on ne sait
sa bouche est cousue

tu frottes ta zapatilla
le bout de la pointe
avance

chaque grain de sable poussé
suffoque

d'un mouvement crâne
tu touches l'air

entre toi et lui
tu rends
le vital
plus fin et
palpable


tu pèses l'espace
avec tes reins


le carosse vient pour te prendre
encore une fois

la camarde et la gloire
geignent les essieux

sur leurs flancs
tu allonges l'huile
de la sueur
d'une nuit
à Murcia


quand c'est fini
tu sais que les amandes
seront fraîches à récolter.






































2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout est beau , un nouveau souffle sur la blogosphere et des alliances de haute lignée pour lesquelles peut etre ne suis je pas fait.
Veramos bien
un saludo
bruno

Ludovic Pautier a dit…

pas fait ?
ben si , justement.
en tout cas merci pour les commentaires.

cordialement

ludo