mardi 17 juillet 2012

Le temps d'une poignée de taureaux


Que pinto yo on the web ? sais pas. et ça voudrait parler de taureaux, faire le malin. depuis quand n'ai-je point vu un biou ? ooouuuuhhhhh! fait la mémé qui sommeille en moi, vous savez celle qui a aperçu une dernière fois le loup il y a lurette. tiens, "La Mémé" , domaine Gramenon, drôle de patro pour un pinard mais quelle claque. et sa "Poignée de raisin" ! comme disait ma mère la main en l'air : après l'aller tu veux le retour ? oui, oui, fais-moi mal. râââh, le fruit, la fraîcheur du revers de la paliza du Gramenon, c'est ça...voilà, le vin et l' ivresse, un sujet potion magique, je peux en parler puisque je suis tombé dedans étant petit. et je peux même en boire tant que je ne ressemble pas trop encore à Obélix. mais los toros ? à quoi ça ressemble un Escolar Gil robe de ciel floconneux, muscles saillants houle ondulante belharra, sachant se servir de sa tête parce qu'à l'intérieur ça reste sauvage et sans compromis et qu'en signe extérieur de cette richesse qu'on peut appeler caste, bravoure, noblesse, poder et tout le toutim il y a deux sagaies harmonieuses mais pas niaises ? ça se présente comment un quadrupède avec du rein, de la codicia, de l'acometida, de l'allant et du fil à retordre dans les tortillons des boyaux ? je ne sais plus, oooouhhh oooouuuuhhh refait la vioque, mais en gros ça doit ressembler à ça...


Et un torero qui déchire sa race ? des cuadrillas en piste qui livrent non pas des sushis et des pizz' mais un combat, un vrai au wasabi et à l'huile piquante ? un public généreux et entregao, rendu mais attentif, savant mais pas chafouin ? je ne m'en rappelle plus trop mais ça peut avoir ces gueules-là...





snob, j'suis znob. j'y étais pas alors j'en parle. Céret ? jamais mis les tatanes. les prix, les dates, l'indolence, pas l'envie de s'enquiller 18 fois 500 kgs de barbaques cornues en moins de 48 heures, la couardise de l'être seul, la croûte de vieil afionosophe qui commence à pousser et  gratter en certains endroits...que sais-je encore ? mais ça empêcherait d'être fier et content de ce qui s'y passe en Vallespir ?

non bien sûr, mais tu vas claquer ta bonne humeur , ton altruisme et tes brouzoufs au Moun. le Moun et sa Madeleine qui vient nous porter à boire, sa feria aux couleurs de l'UMP, ses corridas où se marient Sara, les chèvres et mes sous. ouais, il est désormais des temps où mes contradictions se mêlent de plus en plus à mes  intentions ? émotions ? convictions ? redditions ? tartes au citron ?
ah ça, les pieds-de-nez c'est pas ce qui va me manquer pendant cinq jours au  soleil escalier 5 porte E. ben oui, et pour enfoncer le clou le samedi j'irai promener du côté de la cité à Fébus. la cité DE Fébus. on ira bille en tête pour le Portugal à l'honneur, la beauté du pont-vieux, le plaisir d'un pique-nique, l'espoir de revoir enfin un taureau et un homme pour s'en rappeler cet hiver et pim pam poum.




2 commentaires:

Bernard a dit…

Ben on y était à Céret, et en quelque sorte on en est toujours pas revenus - même si on sera ce samedi à Orthez et qu'on compte bien t'y voir (et t'en causer de Céret!)...

Abrazo - Bernard "Largo campo"

Ludovic Pautier a dit…

Je compte bien : 1) qu'on s'y voit 2) qu'on en parle 3) qu'on goûte des trucs qui rappellent "la poignée de raisins".
abrazo Bernard