vendredi 10 octobre 2008

Comptoir tissé



au cours de balades, imprécises et au gré des affinités électives de ses tournées de comptoirs tissés, le ciego a cillé tout à coup sur un rade de lumière caustique et tendre. agridulce. un pisco sour muté à la pertinence des agrumes quand il décide de ne plus se tenir coi... quand il faut savoir attendre son éclairage. c'est une vraie parole. celle de laurent de "lettres, politique et duende" qui vit dans le quartier le plus anciennement taurino de paris. un bout de ce qui tangue encore des faenas littéraires d'eugène sue.
je pousse sa porte tous les jours. des fois, sur son comptoir, l'oeil noir du café est absent. mais soudain il est juste là , entre vos doigts, brûlant, sans sucre. a paladear (expression sans équivalent qui vante l'évidence que même le plus humble des possesseurs d'une bouche est tout de même riche d'un palais).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Silencio:arte

Laurent Perez a dit…

Dis donc, en matière de renvoi d'ascenseur, Roux et Combaluzier peuvent aller se rhabiller ! Mais tout de même merci pour ce message amical.