vendredi 27 février 2009
Un premier signe de sève
ce matin, beaucoup de choses à dire.
plutôt à essayer de planifier pour partager.
tout d'abord, un voyage à marseille. merveille. des photos. de la vie, à s'engrouiller les sens. bientôt.
des livres. deux. "histoire du flamenco / éloge de l'éclair " de guy brétéché et " bleu ciel et or, cravate noire " de françois garcia. dévorés. festin par le menu prochainement ( là j'ai commencé " vie et destin " de vassili grossman. monumental dans le propos, l'écriture et l'épaisseur de l'objet. ça ne rentre pas dans un baise-en-ville, c'est sûr.
'tombe bien , j'en n' ai pas ).
le carnet et la tertulia d'olivier ont plié sous le vent mais sans rompre. ils déshibernent lentement mais sûrement. je m'en réjouis car,entre ours on sait renifler les premiers miels. les premières traques.babines et griffes. à l'amble.
savoir que la tanière de l'autre est proche , ça rassure mon sens aigu du refuge.
et puis un turlupinement incessant depuis quelques jours.
" el chulo ", dans un commentaire, me parle du livre de michel del castillo " le temps de franco ".
j'ai répondu.
je n'ai pas lu le livre de del castillo.
ai-je encore la force d'ouvrir ces sépulcres-là ? pas dans l'immédiat.
mais juste au-delà de la bimbeloterie mémorielle il y a la polémique.
" el chulo " prépare un article sur le sujet. parfait.
mais je ne peux m'empêcher de toujours revenir à cette croisée indélébile et primordiale qu'est la guerre civile espagnole. ou qu'elle ne m'invite, à l'improviste, à poursuivre son chemin par des surgissements incroyables :
ainsi, dans le " de pezon a rabo " de la condesa de estrasa, il y a un lien, dans un de ses derniers posts, sur un tal günter schwaiger et, quand on ouvre, on tombe sur la genèse de ce film consacré à l'histoire et à la personnalité d'un waffen ss réfugié en espagne après guerre.
alors je lis.
l'article est bouleversant.
et je me rends compte que je n'ai pas encore assez profité de cet outil extraordinaire, qui me permet - entre autre - de taper ce que je suis en train de " rouméguer " , pour " enlacer " le site de la récupération pour la mémoire des victimes du franquisme.
alors , vite.
c'est fait.
c'est là,
puis ce sera dans la colonne " de tertulia " pour toujours.
nb 1 : sur la photo, un vol de grues cendrées depuis le jardin. un premier signe de sève.
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27 commentaires:
merci ludo pour ce signe.
je travaille toujours tres modestement car j'ai besoin de mettre de l'ordre dans mes pensées entre écoeurement et réflexion.
le sujet est si difficile!
si difficile que certaines schématisation politiquement opportunes peuvent effrayer.
pourtant, il semble bien qu'il soit important de revenir à des principes simples, je n'ai pas dit simplistes.
j'ai du mal en tous cas à penser que garzon soit un redoutable stalinien lorsqu'il demande justice.
chulo,
si quelqu'un pense cela du juge garzon, ce n'est pas ici en tout cas.
sois en sûr. d'un côté flic stal pour les uns , de l'autre facha à la solde de l'état espagnol pour les autres , bon les autres ce sont les révisionnistes de hb. et là je pèse mes mots parce qu'après avoir lu ilya de cela quelques années une interview d'otegui dans sud ouest par un journaliste complaisant qui ne releva même pas quand il compara la situation des basques à celle des palestiniens (tout le monde connait le mur qui enferme les séparatistes pour les mettre hors d'état de nuire et qui traverse le moindre village ) ou à la situation d'apartheid que connut l'afrique du sud ( là aussi, tout un chacun est outré quand il voit des toilettes publiques à bilbao avec cet écriteau : "not for the basques etnia" )on ne peut douter de la duplicité et de l'imbécilité d'un tel cerveau.
prends ton temps , cher chulo, car oui , le sujet est difficile. suerte pour cette initiative.
bien à toi.
ludo
Intento leer, traducir, pero nada y siento que me interesaria la lectura de los comentarios de Chulo y Ludo, pero es imposible. Intuyo, me parece, atisbo.
¡Cuanto lo siento!
Salud
El chulo et ludo,
Pourriez-vous nous éclairer un peu sur les tenants et aboutissants de ce livre de Michel DEL CASTILLO, qui semblent vous tenir à ce point "à coeur" que la simple lecture de vos échanges ici en dit le sérieux sinon un certaine tension?... On est peut-être loin des fracas minuscules du "mundillo", quoique... Et, bien que non hispanisant et connaissant insuffisamment la culture et l'histoire de l'Espagne, il me semble que tout ce qui y ressortit ne peut être sans effet sur ce mundillo... Bien sûr, je "connais" la "guerre d'Espagne", mais indirectement, via Malraux, Hemigway, Camus, Mauriac...
A vous lire, si le coeur vous en dit.
Bien à vous deux - Bernard
mi coronel, en breve, mas o menos :
ha salido un libro aqui de un autor , michel del castillo, hijo de republicana, que vivio los campos en alemania durante la segunda guerra mundial de pequeño,que ofrece una biografia de franco ( "le temps de franco " ). y trae polemica porque describe de manera , dicen unos, demasiada complaciente. fue atacado por un grupo de hijos de refugiados en una carta abierta y le tachan de revisionista ( el responde en su blog que esta en mi columna derecha en "de tertulia " ). no lo pienso asi. pero no lei el libro ese. el chulo , si . y decidio escribir un articulo sobre el tema. y le apoyo en este sentido. y surgio tambien aqui la polemica en cuanto al destierro del barranco granadino. del castillo opine tambien sobre el tema en su blog. la guerra civil española fue piedra fundamental de las tragedias del siglo XX, y hasta esta barra llegan sus huellas.y ademas el post de la condesa sobre el tal gunter me emociono muchisimo pero, el primer interesado es vd mi coronel. nos puede alumbrar la cueva si lo desee. se que es dificil y complicado pero...aqui tiene su caserio, vd lo sabe.
un saludo .
ludo
.
Gracias Ludo, ya me imaginaba que ese asunto que tratabais Chulo y tu era muy de mi interes.
Yo nieto e hijo de republicanos, con dos tios asesinados: uno en Francia, militando en la Resistencia Francesa(los mazis lo mataron) otro en Boadilla del Monte, por los fascistas españoles (hasta se los nombres de los hermanos que lo mataron) en ese momento era el Alcalde del Pueblo y todavia hoy no hemos podido darle sepultura.
Una parte de primos y sobrinos nietos, viven desde hace mas de 50 en Francia, fruto de la guerra.
Sobre "el asesino"....callo, que me caliento, pero aunque no he leido el libro, mucho me temo que se habrán quedado cortos, seguro.
Entraré en "de Tertulia" y comentaré.
Gracias Ludo
Salud
Ludo,
A l'attention des non hispanisants, penses-tu faire une traduction de ton message de réponse à "El Coronel"?...
Pardonne mon insistance, mais je crois que ce "sujet-là" le mérite...
Avec nos remerciements anticipés.
Bien à toi - Bernard
J'ai déjà échangé quelques courriels avec l'auteur de "l'éloge de l'éclair". Nous sommes presque voisins, à peine une quarentaine de kilomètres nous séparent, j'espère le rencontrer prochainement pour qu'il me dédicace son livre. Je lui en fais la demande pas plus tard que ce week-end.
Sandra Alvarez a publié un livre très intéressant qui traite du flamenco et de la corrida à travers l'anti-flamenquisme, c'est "Tauromachie et flamenco: polémiques et clichés".
Côté guerre d'Espagne, je visite très régulièrement le site http://hijosdelaretirada.blogspot.com/. Question livres, il y a Manuel Rivas et son "crayon du charpentier", mais j'ai beaucoup aimé "les cahiers de Justo Garcia" de Adrés Trapiello, et tout aussi "voix endormies" de Dulce Chacón. Dans un autre registre, mais pas si éloigné puisqu'il s'agit de l'Argentine, "Luz ou le temps sauvage" de Elsa Osorio.
Lionel
bernard,
el coronel nous dit simplement que le sujet le touche d'autant plus en tant que fils et neveu de républicains. deux oncles à lui furent assassinés , un par les nazis en france alors qu'il était dans la résistance, l'autre par les fachistes espagnols (dont el coronel dit connaître les noms ) à boadilla del monte. maire du village à cette époque on n'a jamais pu lui donner de sépulture. beaucoup de membres de sa famile s'exilèrent et vivent depuis en france ( à ce props dans sud ouest dimanche, un article sur ces enfants ou petits enfants d'exilés après la retirada et à qui le gouvernement espagnol vient d'accorder la possibilité de recouvrer la nationalité "naturelle" de leurs ascendants .)
sur l'assassinat de lorca il ne dit ne pas se prononcer mais que l'affaire "l'échauffe". il n'y pas que lui...je crois , bernard, que nous aurons de nouveau et assez rapidement l'occasion de reparler du livre de del castillo. chulo , j'espère et je le souhaite,, ira jusqu'au bout de son intention.
mais je te conseille, si tu ne l'as déjà fait d'aller voir sur le blog de l'écrivain ses positions ( dont je ne rafifie personnellement pas tout, au contraire ) et ses réactions à certaines attaques contre son livre. il se défend plus contre des attaques ad nominem et des déformations quand à ce qu'il a réellement écrit ou publié à props de sa propre biographie que sur le fond. je crois que l'attaque de ceux qu'il prend à partie dans sa réponse à leur lettre ouverte était fondamentalement mauvaise et inaproprié. sur le fond, donc, pas grand chose. les "opposants" ont certainement eu le tort de ne pas vérifier leurs souces et de mélanger tout avec son contraire.
lionel, j'ai eu un contact "mail" avec guy brétéché avant lecture de son livre et je compte bien poursuivre. quant à sandra alvarez, je suis tombé sur ses écrits et son adresse électronique en faisant des recherches pour la correspondance flamenca que j'ai eu avec solysombra de camposyruedos. là aussi, je compte bien aller de l'avant.
merci aussi pour le lien et les conseils de lecture (manuel rivas, extra, as-tu vu le film qui en a été tiré " la lengua de las mariposas " avec le fabuleux fernando fernan gomez ?).
un lien :
http://www.uhu.es/cine.educacion/cineyeducacion/temasmariposas.htm
un abrazo a todos.
ludo
ludo et bernard,
certes j'irai au bout.
j'avance lentement car j'essaie d'être digne du niveau des intervenants et c'est tout de même une exigence de taille.
je trouve en tous cas le réactions de michel del castillo sur son blog assez du niveau de son argumentaire habituel.
la souffrance terrible qu'il y a derrière cette horreur mérite en tous cas respect et réflexion, relecture, recoupements divers.
Ludo,
je n'ai pas vu le film, je vais aller faire un tour pour le visionner. Mais j'ai un gros problème, je n'aime pas le cinéma, ni en salle, ni à la télé. Mis à part celui de Youssef Chanine sur Averroes, et "Tiré à part" de Bernad Rapp, je suis extrêmement difficile. Par contre une émission politique, un documentaire, oui. Ou mieux, la radio ou assister à des lectures de Daniel Mesguich (que j'ai beaucoup aimé dans "tiré à part"), comme ce fût le cas il y a 2 étés à Lagrasse à la semaine littéraire. Je préfère le papier à la pellicule.
Si tes voyages t'amènent dans la région nantaise pour entre autre y rencontrer Guy Brétéché, fais moi signe, je ne suis vraiment pas très loin. En attendant, Vic, Céret, Parentis ? Moi oui.
Lionel
El chulo et ludo,
"La souffrance terrible qu'il y a derrière cette horreur mérite en tous cas respect et réfelxion"... L'essentiel est dit. C'est pourquoi, bien qu'ayant déjà visité le blog de Michel DEL CASTILLO - où j'ai compris un peu de la complexité (inextricabilité?) de ce qui se vécut alors, j'attends avec confiance ce que nous en dira El Chulo... Merci d'avance.
Bien à vous deux - Bernard
PS à ludo : je n'oublie pas CAMUS; j'aurai sous peu quelques "billes" à te faire passer - même si elles sont petites
Ludo, veo que el blog esta muy animado y "me muero" por no poder intregarme.
Lamento enormemente, no saber frances.
Yo creo que con los intentos que hago por leerlo, terminaré aprendiendo.
Gracias Bernard por tu interes en mis comentarios, pero no creo que esten a la altura de las circunstancias.
Gracias Ludo por la traduccion para Bernard.
Salud
El Coronel (ludo traduira ce qui est nécessaire...),
Je ne parle pas l'espagnol et le comprends très peu. Mais j'ai un peu compris ta réponse et t'en remercie.
Oui "tes commentaires étaient à la hauteur des circonstances", parce qu'ils étaient à la hauteur de cette sensibilité qui est soudain apparue dans les échanges entre ludo et el chulo : on ne pouvait pas laisser cette sensibilité juste entre eux deux! En quelque sorte, il fallait déjà juste lui répondre, lui faire un signe pour lui dire qu'on était là pour la partager, chacun avec ses mots, chacun avec sa langue...
Et là il me semble - et tant pis pour le raccourci un peu brutal - que la tendance à l'affadissement de la "fiesta brava" via l'affadissement de la fureur native du toro de combat a peut-être à voir avec une tendance générale de la société occidentale "pacifiée" de tourner le dos, jusqu'à tenter de l'occulter, à son ancestral parce qu'indispensable dialogue avec la mort - dialogue dans lequel la "posture espagnole" fut toujours quelque peu archétypale ("Cette lumière puissante et magnifique de l'été espagnol, où les extrêmes se marient, où la mort est une raison de vivre, où l'on porte du sérieux à la danse, de l'insouciance au sacrifice" Albert CAMUS - Préface à "L'Espagne libre")
Salud - Bernard
Cher Bernard,
ton commentaire est une fois de plus extrèmement profond avec ce goût pour le mot juste que j'apprècie hautement.
parlant de la guerre d'espagne, les commentateurs ont aussi, en effet souvent tendance à renvoyer à une spécifité espagnole qui s'épanouirait aux abords du mystique et du morbide.
la société pacifiée dont tu parles a pourtant été confrontées à quelques horreurs qui n'ont rien à envier à la guerre d'espagne.
la révolution française ne s'est pas faite sans outrance, pour autant nul ne lui conteste sa "légitimité".
mazis pour citer Jay Allen, la guerre d'espagneétait une "révolution française à l'envers".
je pense que dans une société inégalitaire et feodale, les toros pouvaient constituer un exutoire collectif, une manière de "vomitorium psychique", l'expression n'est pas de moi mais d'un vieux médecin qui écrivait dans Midi Olympique dans les années 50 60 et qui se faisait nommer "la selouze".
dans cette société pacifiée mais qui perd tout repère idéologique, aseptisée et bien pensante, toute vouée au culte du fric, la corrida n'a pas échappé au mouvement.
c'est bien une raison de plus pour défendre ce qu'il y a de viscéral et d'authentique dans la corrida, pour aussi y retrouver une manière de dignité.
bien amicalement et pardon pour ce propos fumeux!
¡Que rabia! con lo animado que esta el blog de Ludo y yo aqui de "invitado de piedra".
¡Cuanto lo siento!
Por si acaso he sido capaz de entender algo de Bernard y Chulo y creo que va sobre el si o no a las corridas de toros, yo digo lo que me dijo una vez un amigo Sueco la primera vez que vio una corrida de toros, al preguntarle yo sobre la experiencia:
"Coronel, esto es una filosofia y no se puede entender de otra manera". Pasados los años se hizo un gran aficionado, hasta el dia que murio.
Salud
Pd. Perdon Chulo y Bernard, si vuestro dialogo, va sobre otra cosa.
Chulo,
Comme en manière de point d'orgue momentané, ceci - grappillé il y a peu sur un blog de littérature où j'ai mes habitudes : "A la question du XVIIIe siècle: en quoi la raison doit-elle encore s'affranchir du religieux?, répond celle-ci qui est la nôtre: en quoi la raison doit-elle s'affranchir de l'illusion qu'elle est affranchie du religieux?"... Que le dialogue avec la mort, dont la tauromachie à l'espagnole est une des formes, est lui-même une des formes du religieux...
Je m'en tiens là. Et, si cela te dis de poursuivre ailleurs là-dessus, je vais laisser mon e-mail à ton attention sur celui de ludo...
Amicalement - Bernard
ok bernard.
olivier a le mien aussi et je n'ai pas celui de ludo non plus
cher chulo,
tu peux laisser tes coordonnées à cette adresse :
ludovic.pautier@free.fr
mi coronel,
muchas veces la fiesta brava vista por ojos ajenos , al menos en sus origenes geograficos o culturales, lo es de manera muy aguda, refrescante y estimulante, fuera de topicos y caspa ( que padecemos tambien aqui por el sur de francia , o muy "snob" ). o sea : "viva suecia ". no pertenecia este amigo suyo a la peña "los suecos" que se puede encontrar en todas las latitudes taurinas. si es el caso, mi amigo mathieu sodore, pintor afincao en lisbonne, conocia muy bien a un par de ellos. pasaron juntos unos sanfermines de todos los diablos.
que coincidencia seria !
un abrazo.
ludo
lionel,
je ne sais si je monterai vers chez vous mais si c'est le cas je ne manquerai pas de faire signe.
j'ai envoyé un message à breteche pour qu'il jette un coup d'oeil à la chronique sur "l'éloge de l'éclair".
sur les courses où je me rendrai cette temporada de ce côté des pyrénées : je ne suis sûr de rien encore, mais vic, oui , j'aimerais y remettre les pieds, parentis, c'est à côté et j'y vais régulièremnt, céret , a ver los carteles (mais que c'est cher ! )
, et sûr c'est mont de marsan (par atavisme taurino-sentimantalo-amicalo-poético-festivalo-vino- machin chose ) et orthez.
un abrazo.
ludo
No creo Ludo, porque este sueco se afinco aqui en España a finales de los años 70 (fue compañero mio de trabajo hasta el año 84, que yo cambie de compañia) y solo iba a Suecia de vacaciones, vamos que era mas español que sueco y era aficionado de a pie, que yo sepa nunca petenecio a ninguna peña taurina. Seria demasiada casualidad.
Llevas razón demasiada "caspa" hay muchas veces en este asunto de los toros y en todas partes.
Por cierto estoy leyendo un libro recien editado que se titula "La Iglesia en España, 1977-2008" del critico de flamenco y amigo Alfredo Grimaldos, editorial Peninsula, que te recomiendo, si no lo puedes conseguir y estas interesado en leerlo, con mucho gusto te lo envio.
Un fuerte abrazo
Salud
coronel,
mi espanol es tan pobre y solo me permite entender y hablar de tapas.
lo siento tanto.
me parece, pero, por supuesto con mucho respecto, que desde romero, el genio, la corrida cambio porque permitio algo mas que un simple "vomitorium psiquico" y una apertura al arte y tambien al mismo tiempo su permeabilidad a las cosas de dinero.
lo importante me parece saber quien es mi toro?
quien es tu toro?
y tambien cual es esta cultura.
no quiero parecer sin verguenza porque mi espanol es tan pobre, pero me parece importante tambien hablar contigo.
pues intento y perdon si lo hago tan mal !
Chulo, con la mitad de conocimiento que tienes tu de la lengua española, me conformaria yo de la lengua francesa.
No es mala cosa hablar de tapas y sobre todo con un madrileño, que conoce casi todos los sitios de buenas tapas de la ciudad.
Con respecto a los toros, efectivamente han cambiado mucho desde Romero y desde Belmonte, yo creo que ahora se torea mas estetico que nunca, pero sin el toro, toro, integro y con casta y trapio, no me interesa el resto del espectaculo y claro, sin la parte del dinero que tanto daño hace creo yo a esto del "arte", pues se piensa mas en "amasar" dinero que en crear arte.
Muchas gracias por escribir 8muy bien por cierto) en mi lengua, te lo agradezco mucho y además así leberas a Ludo de un trabajo más en el blog.
Salud
Chulo, ludo et tous,
De ce que j'ai pu déchiffrer du dernier message de El Coronel - et pour revenir sur ce que tu écrivais du "vomitorium psychique", je crois que le grand mérite - originel - de Romero est justement d'avoir "codifié" la fiesa brava, au risque de l'avoir privée de sa fonction vomitoire... Car, la codifiant, il l'a distanciée - et donc humanisée: codes et distances créant cet espace et ce temps hors de l'Homme, où l'action humaine n'est plus une réponse immédiate (c'est à dire sans médiation) à un ressenti, mais un acte élaboré et construit, un artifice - et peut-être un "art"... Et si, dit-on, cette possibilité artistique de la tauromachie serait née d'une insuffisance de moyens physiques chez Belmonte à maîtriser des toros alors beaucoup plus mobiles qu'aujourd'hui - le combat livré dès lors de plus en plus près du toro étant plus porteur d'émotions fortes pour le public (le "tremendisme"), ni Romero ni Belmonte ne pouvaient savoir que leur adversaire de combat finirait en "patapouf asthmatique" - ou en "planche à euros" (la post-modernité ayant disqualifié la peseta...). D'où, qu'à mon sens il ne nous reste plus soit qu'à rentrer sous notre tente (ne plus fréquenter les arènes), soit défendre becs et ongles (en leur donner nos eurossous forme de "places") ces derniers éleveurs fous que leur aficion porte à chercher des toros "furieux" - tels des Quichotte leur "inaccessible étoile".
Bien à vous tous (et salud para El Coronel) - Bernard
cher bernard,
si je partage, tu le sais, ton analyse, je suis plus circonspect vis à vis de ces supposés "éleveurs "don quijotte"", persuadé, mais c'est probablement un scepticisme lié à mon grand age, qu'ils sont "aussi" des négociants.
le monde taurin est coutumier de ces "coups de balancier", mais il est vrai que j'espère qu'il s'agit d'une remise en question plus profonde, et de plus, un éleveur doit vendre ses produits.
le danger que je pressens est que la vogue actuelle annoncée des santa coloma illustrant un désir de retour à la caste, se soldera par des corridas dificiles qui écoeureront un public à la recherche de la corrida "bling bling" et que d'autre part, pour des raisons plus "obscures" si on veut, elles seront éreintées par les commentateurs institutionnels.
en plus, ces mêmes éleveurs devront fatalement adapter leurs produits aux exigences des toreros.
les mouvements seront très intéressants à observer, avec en embuscade la casa domecq qui se verra peut être contrainte à sortir des produits plus "nunez" dirons nous pour simplifier.
en tous cas, avec tout son arsenal de fric, d'empresas et de presse, elle réagira forcément.
amicalement
Ludo, Bernard, Chulo y resto de lectores.: Como sabeis no entiendo el idioma vuestro, cosa que me molesta y lamento, pues seria interante entrar en el coloquio, pero con tan solo leer los nombres de Domecq y Nuñez, se me pone los pelos de punta. Dos encastes que mas bien son "descastes" de los que estamos sufriendo los frutos y los muchos años que nos quedan por sufrirlos.
Lamentablemente no puedo seguir el coloquio y por lo tanto opinar.
Saludos
Salud
coronel, he aqui la traduccion que puedo hacer, y perdon si es pobre, de mi intervencion:
"......Si, lo sabes, comparo tu analisis, soy mucho mas circonspecto sobre el tema de esos "supuestos ganaderos don quijotescos", (..los que, fuera de cacho, siguen criando toros de casta, colomenos por ejemplo, es un resumen de lo que dice bernard) pienso que, y por supuesto es elresultado de mi escepticismo de abuelo), estos ganaderos son "tambien" negociantes.
El mundo taurino nos acustrumba a estos "balancinazos" (hum ???????), pero es verdad que deseo que se traté de un movimiento mas profundo, y ademas, un ganadero tiene que vender sus productos.
El peligro que presiento es que, con la moda actual anunciada (en francia) de toros de santa coloma, ilustrando un nuevo "deseo" de casta de verdad, un posible resultado puede ser que se multipliquen corridas "dificiles" que marearan el numeroso publico de la corrida "bling bling" con el resultado de catastrofes financieras, y tambien, "supuestamente", por razones mas "oscuras", estas corridas las pondran de vuelta y media los comentadores oficiales.
Ademas, estos mismos ganaderos tendran que adecuar sus productos a las exigencias de los toreros, como siempre.
Por cierto, sera interesante observar estos movimientos, con, en emboscada la casa domecq que posiblemente tendra que salir sus productos mas "nunez", diciendo eso a fines de simplificacion. Ademas, la casa Domecq con todo sur arsenal de dinero, de empresas y de medios de comunicacion,no dudo un instante que, forzosamente reaccionara.
abrazo
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