...ce gémir, ce sanglot qui suspend le souffle...
là se glisse la petite bête mortelle, le duende, la grâce,...
cri qui touche parfois à son silence ; et parfois , gracieux comme un jet d'eau, par la vertu de sa lumière, déjoue l'attaque du taureau ténébreux.. Mais toujours en cette voix, en cet accent, une cadence mystérieuse "que l'air propage dans l'ombre".
Jose Bergamin / texte "Quelle terre est-ce donc ?" / inédit pour la revue ARC N°12-Automne 1960 / trad. de Pierre Emmanuel.
photo : Françoise Lebrun dans "La maman et la putain" de Jean Eustache.
addenda : à propos du "débat" autour du rapport sur la prostitution et le texte de Caubère que j'ai évoqué en commentaire sur CYR puis repris là et là, une question : je l'aime beaucoup Caubère et je nous aime bien en général , mais après réflexion, et après avoir revu Eustache...il était où le Philippe , nous étions où nous, en 2003 lors de la LSI (loi de sécurité intérieure ) notamment à propos de la pénalisation du racolage ? parce qu'on a donc maintenant des "victimes" , dont on éloignerai les "délinquants" par l'amende , qui sont aussi des coupables. mais personne pour soulever la contradiction... et l'iniquité de tout ceci, au détriment de ce qu'on n'ose plus défendre par trouille viscérale de se faire taxer de "bisounours" - insulte suprème, exaltation logorrhique du politiquement incorrect, qui je rappelle est un propos d'extrème droite pur sucre - si on se réclame de la défense des minorités.
a ver...como decia el gran Juan Ramon : "A la minoria, siempre".
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