Madrid.
la bière qui coule des cañas est un lait de poitrine lancé dans les pas de l’enfant que je n’ai pas été ici.
de cette mémoire blanche je décroche les noms des anciennes rues.
des nouveaux rendez-vous.
Santa ana.
Cerveceria alemana.
melia hôtel Reina victoria.
il y a l’odeur de Lupe sur le cuir de la buick.
penthouse rooftop bar.
les mules de Fuentelencina dansent de la pointe de leurs sabots.
113 Habitaciones Deluxe, 52 Habitaciones Supreme, 15 Habitaciones "The level", 2 Focus Studio, 5 Urban Suites, 4 Grand Suites.
chambre 220. le sang de Linares sur la poignée.
au bar Chicote
de l’autre côté de la porte le temps compte la vie
et la mort dans la vulve de l’horloge Coppel.
Calle etchegaray La venencia ressemble à une fumerie de fleurs sèches
où vos lèvres se referment
sur une goulée d’opium
de manzanilla fina.
la bakélite du téléphone tremble.
Carmen ne viendra pas. pas là. pas maintenant.
Mercado de la paz.
la cornée de nacre
des calamares
excitent les fossettes de Santiago
"de potera
son de potera , tio "
à la romagnole
la turlutte à la ligne
de nos papilles.
Madrid
pour nous seuls
la tête dans un chaudron.
Calle san bernardo.
Carmen enfin.
une saignée d’histoires dans la comète
de Lavapies
toutes les barricades flamencas
se disent dans la saveur du lit de son regard.
c’est la bagarre d’une vie
en piste
où nous sommes
sans un fil d’or ou d’argent.
la bière qui coule des cañas est un lait de poitrine lancé dans les pas de l’enfant que je n’ai pas été ici.
de cette mémoire blanche je décroche les noms des anciennes rues.
des nouveaux rendez-vous.
Santa ana.
Cerveceria alemana.
melia hôtel Reina victoria.
il y a l’odeur de Lupe sur le cuir de la buick.
penthouse rooftop bar.
les mules de Fuentelencina dansent de la pointe de leurs sabots.
113 Habitaciones Deluxe, 52 Habitaciones Supreme, 15 Habitaciones "The level", 2 Focus Studio, 5 Urban Suites, 4 Grand Suites.
chambre 220. le sang de Linares sur la poignée.
au bar Chicote
de l’autre côté de la porte le temps compte la vie
et la mort dans la vulve de l’horloge Coppel.
Calle etchegaray La venencia ressemble à une fumerie de fleurs sèches
où vos lèvres se referment
sur une goulée d’opium
de manzanilla fina.
la bakélite du téléphone tremble.
Carmen ne viendra pas. pas là. pas maintenant.
Mercado de la paz.
la cornée de nacre
des calamares
excitent les fossettes de Santiago
"de potera
son de potera , tio "
à la romagnole
la turlutte à la ligne
de nos papilles.
Madrid
pour nous seuls
la tête dans un chaudron.
Calle san bernardo.
Carmen enfin.
une saignée d’histoires dans la comète
de Lavapies
toutes les barricades flamencas
se disent dans la saveur du lit de son regard.
c’est la bagarre d’une vie
en piste
où nous sommes
sans un fil d’or ou d’argent.
fiers de sa fierté.
10 commentaires:
Por Dios, Ludo, qué verguenza, miedo me daba esta entrada, gracias, pero me da mucha verguenza, tío.
No me quedo aquí ni un segundo, huyo, me piro rápido emocionada aunque volveré, pues me gustaría, si me permites, deshuesar esta entrada tuya, aquí, por si acaso a los flamencos franceses les interesara que habláramos de una generación de artistas gitanos con la que conviví y de la que tengo tanto que contarte.
Me voy con una imagen encima, tremenda imagen de escritor tremendo, tú:
"Hay un olor a Lupe sobre el cuero del Buick".
Amén, con esta oración doy por ahora el rezo terminado.
La condesa de Estraza
es el madrid que tambien amo!
et manolete heureux, presque beau, marche devant la dame portée par un beaudet gris.
Il me semble de plus que tout ceci parle infiniment plus de "toros" que le bavardazge parisianiste de l'aimable monsieur Lagorce.
Cela, au moins, le vénéneux Monsieur Jean Cau l'avait parfaitement compris et, s'agissant de toros et d'espagne, il mettait la barre bien plus haut.
Et puis, faire plaisir à des "amis" n'a rien de déshonorant au fond. C'est joindre l'utile à l'agréable.
Ce serait ainsi si le fond n'était nauséabond, et je vais te surprendre peut être, mais parfois, la rondeur de l'écriture et un certain renom, font qu'on peut envelopper des choses ignobles, fausses qui plus est, del Castillo le fait très bien dans son Temps de Franco.
Qui plus est, je ne suis pas sûr que dans son désir de bien faire, il serve vraiment ou fasse vraiment plaisir à ses supposés "commanditaires".
A vouloir trop bien faire, lorsqu'on ne maîtrise pas un sujet et qu'on l'enveloppe dans une vaseline bien pensante de bonne écriture, on peut aussi se planter.
ps: je crois que l'ami campogrande, largo campo pour moi pour certaines raisons, digère peu à peu le bonheur de ton brindis, tout comme moi, je l'ai fait, mais en ce qui me concerne, à puerta gayola
platero, bien sur, le baudet!
en ces temps d'immense vulgarité lagorcienne je ne résiste pas au plaisir de citer cette en tête de blog de "berrendinta". j'espçre qu'elle me pardonnera l'emprunt très respectueux. sinon, ami ludo, tu m'excuseras auprès d'elle. je laise, par respect le texte en espagnol:
"Entre tanta porquería como se cuece en los despachos, entre tanta decepción, entre tanto fuego cruzado, tantas filias y tantas fobias, a veces se nos olvida que los toros son también, y por encima de todo, poesía. Que la fiesta es belleza, que hunde sus raíces en el verso, que sus renglones se escriben a golpe de albero y sentimiento. Que la fiesta es misterio rubricado en seda y franela, que el instante se hace eterno cosido a los vuelos de un capote, a la magia de una cintura en danza, de una zapatilla clavada en la arena. Desde el respeto y sin imposiciones, aquí todo el mundo es bienvenido".
ole!
querida condesa,
si me tope con el olor de lupe fue porque lei su libro que ofrece una carne y un cutis a esta mujer.
por lo de contar y hablar de su convivencia con lo gitano generacional : pero como que me interesa !
aqui estamos en la barra que saber escuchar es un pilar de la cueva de los cabales.
un beso.
chulo,ce lagorce est un fat et berrendita una maravilla. quantaux ânes, je les ai toujours aimés mais depuis cette phoyo , plus encore.
un abrazo.
ludo
Pido disculpas Ludo, por no entrar a tu barra en los ultimos tiempos, pero ahora a la vejez me estan ¡por fin! haciendo trabajar sin descanso. ¡bendita jubilacion! ¡cuando llegará!
Condesa no debes sentir verguenza, todo lo contrario, orgullo es lo que debes sentir.
El texto de Ludo para enmarcar, aunque sea en franchute, como dice Chulo. Tremendo escritor como dice La Condesa.
La barra de este bar con La Condesa y Berrendita, un lujo, pon gin-tonics que esta ronda la pago yo.
Gracias Ludo por publicar la foto de Manolete y Lupe en la borriquilla, no censurada, y no como hicieron en su momento las huestes del dictador.
Un abrazo a los cuatro, me siento orgulloso de ser amigos vuestros.
Salud
Ludo, ponme una copa que acabo de pasar por el museo de Buitrago y voy a brindar por la amistad y todos mis amigos.
Salud
mi coronel,
su sitio en su sitio, como siempre aqui. bienvenido a casa. y tranqui, que estamos aqui para que la vida sea como el oued el kebir que es anis del bueno. y la fiesta que vamos a armar del dia de la jubi !
un abrazo fuerte.
ludo
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