vendredi 21 août 2009

On aère ( con jorge-luis, que hay peores )


un peu la flemme.
la trainasse.
l'envie du rien utile.
la poussière on dirait une houppelande cosmique sur la nuit du bar. je souffle sur la constellation du temps à perdre
.
.
.
venga, jorge. dale algo a mis primos.

Le Sud

« Du fond d’un de tes patios avoir regardé
les antiques étoiles,
d’un banc de l’ombre avoir regardé
ces lumières éparses
que mon ignorance n’a pas appris à nommer
ni à ordonner en constellations,
avoir senti le cercle d’eau
dans la secrète citerne,
l’odeur du jasmin et du chèvrefeuille,
le silence de l’oiseau endormi,
la voûte du vestibule, l’humidité
- ces choses, peut-être, sont le poème. »

Jorge Luis Borges, Éloge de l’ombre [1967-1969], in L’Or des tigres, Gallimard Poésie

5 commentaires:

el chulo a dit…

de retour?

ludo a dit…

oui, de retour.
un peu le moral de l'écriture dans les chaussettes mais les compteurs reposés et dispos.
saint - sever demain ?
abrazo.

ludo

ps : vue la condesa à madrid. te contaré. un rato de lujo con una gran gran personalidad. loupé le coronel.otra vez sera.

el chulo a dit…

je t'explique par ailleurs pour saint sever. j'espère sans être encore sûr.
je me doutais pour la condesa.
abrazo ami

el chulo a dit…

oui, mais, venu du fond l'espoir, le rire d'un enfant, ou encore, ses silences criés, ou ces chapes de silence des adultes qui savent, ou croient savoir, ou ne savent pas. car, croire savoir est la pire de choses, encore plus quand on sait un peu, "plus que les autres" les pouilleux.
seul l'art parle à tous, lorsqu'il est art, parler signifiant dire dans l'air et l'air devrait appartenir à tous.
je voudrais dire a ponce qu'il m'ennuie car il ne me dit rien, pas plus que le roulis, pas plus que castella le maginifique frances, car je m'ennuie aux bords de ce fleuve de vulgarité.
certes, ponce "invente" des faenas, certes le roulis enquille les corridas, certes tous ces senoritos portent la corrida à sa mort, mais tout le monde est content.
c'est bien le drame d'une loi du marché, par ailleurs totalement compréhensible.

El Coronel a dit…

Bienvenido Ludo. Un bar cerrado tanto tiempo se hace muy largo.
Me tomo mi primer gin-tonic de apertura de temparado, como siempre en mi sitio al fondo de la barra.
Salud