jeudi 23 décembre 2010

Haute gravité

Tuer un animal en public est un acte d’une haute gravité a un jour énoncé Jean-Jacques Baylac (R.I.P.) à travers un portrait que lui avait consacré Jacques Durand dans "Libé" . On aime répéter cette phrase à la barra nuestra. Parce qu'elle est hautement morale et raconte beaucoup de ce qu'est réellement un combat d'un quart d'heure entre un homme et un animal.
la disparition de cet aficionado de haute volée,  ne fera peut-être pas la une des grands et des petits médias taurins, surtout ceux du mundillo espagnol ,  mais il faudrait pourtant marteler jour après jour cet aphorisme précieux à l'oreille de certains qui vont a los toros comme on va au Puy-Du-Fou ( Mithra m'en préserve ! faire obole de mes picaillons à l'ectoplasme condal qui nous a torché cette "création" , mais ça va pas la tête, non ? ).
Merci pour Vic Señor Baylac. vous êtes mort mais je ne vous plains pas puisque je sais que dans la grande plaine des outre-tombes vous deviserez des courses mythiques avec beaucoup de personal ,  dont mon cher Jacques qui vous appréciait ô combien.


nb : Dali con pinceles y Manolo Mejia a sangre y tripas.

1 commentaire:

Bernard a dit…

Ludo,

"Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement", a écrit LA ROCHEFOUCAULD... mais la mort d'un Toro, parfois, oui, lorsque l'un d'entre nous - mortel parmi les mortels - nous y élève...

Tant que je croirai en l'occurrence d'une semblable "haute gravité", j'irai aux arènes. Dieu fasse (et Vic, et Céret, et Orthez...) que cette occurrence demeure!

Abrazo fraternel - Bernard