...qui de vous grossiers belluaires
qui combattez de pubères bicornes- engraissés
aux tables de Capoue- , saignés
par des bourreaux juchés sur des piedestals
de chair malade, ferait des fioritures
face à des poignards fulgurants
frémissant d'ire et de fureur ?
Qui sa main perfide osa poser
sur le front frisé du roi de la prairie ?
dans le grand vent des campagnes où soudain il se retourne
et agite ses poignards
qui de vous impunément
défia sa colère ?
(...)
Son éclair lui vient de Zeus, son trident
de Poséidon ; dans sa tour brûle
le feu sacrée sans la royale licence
d'Héphaïstos; et ses roues de fer
que jamais
Vulcain dans sa forge ardente
n'eût pu fabriquer avec sa science métallurgique,
sillonnent la terre, tandis que sur ses flancs
le Serpent Voyageur, unissant
et nouant sa tête et sa queue,
a pu souder
les continents avec ses écailles froides.
(...)
Ô Géryon, notre père, que jamais nous ne soyons
vassaux des hommes et des chevaux !
Fernando Villalon/ La Toriada/ Ed.Mare Nostrum/ Trad. Jacques Issorel
2 commentaires:
El senor sol y sombra est bien silencieux en ce moment!
Quant à cette poésie de Villalon, me cago! pas trop ma tasse de tisane!
sol y moscas Chulo, y moscas, la sombra ne lui va pas trop au teint. je l'imagine buriné. au moins, son âme.
Pour Villalon c'est sûr c'est tout , sauf de la tisane. sous ses aspects parnassiens il y a des pépites dorées à l'or simple et jamais cette poésie n'est "coja". ou ne laisse pendre sa langue. elle agite le chef et file avec un frisson " de pezon a rabo ". je crois, et c'est ce que j'ai fait , qu'il faut la mâcher et la remâcher.
Villalon aurait aimé Madagascar. des zébus aux yeux verts !
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