mercredi 9 février 2011

QDEP, Señora...


"Loin du document, dépassant l'anecdote, l'art d'Hélène Peyruqueou, véritable poïétique des corps dans l'arène, séduit par son authenticité."
ainsi Mathieu Sodore mettait en exergue l'art de celle dont il a partagé les années d'apprentissage.
Hélène Peyruqueou est partie, trop vite. je l'ai juste croisée , quand elle suivait Rafa de Cazaubon à Ronda.
elle possédait la rareté du talent, je crois. la brûlure des artistes, aussi hélas. Le monde taurin a recueilli et profité de tout cela. ce monde-là peut  prendre et oublier comme une faena qui se délave dans le blanc des silences après un run run de mucha expectacion. à qui la faute ? pfffuiii, à cette heure tout semble futile face à la peine des proches et des amis.
Mateo a laissé quelques mots dans ma boîte, les voici :
Ludo,
Il y a 26 ans, en 1985, je publiais "De la tauromachie comme pratique artistique"; j'avais confié l'illustration à Hélène qui était ma meilleure copine aux beaux-arts et nous avons aussi réalisé des planches en "mano a mano". Je joins 2 pages du bouquin: une était en préambule un petit commentaire sur le travail d'Hélène, l'autre un de ces "mano a mano".
donc, pas de fleurs ici, juste deux belles images du travail qu'Hélène Peyruqueou a donné à la passion de los toros.
 pour se souvenir.
QDEP, Señora.


1 commentaire:

FiX a dit…

voilà une bien mauvaise nouvelle...