"Loin du document, dépassant l'anecdote, l'art d'Hélène Peyruqueou, véritable poïétique des corps dans l'arène, séduit par son authenticité."
ainsi Mathieu Sodore mettait en exergue l'art de celle dont il a partagé les années d'apprentissage.
Hélène Peyruqueou est partie, trop vite. je l'ai juste croisée , quand elle suivait Rafa de Cazaubon à Ronda.elle possédait la rareté du talent, je crois. la brûlure des artistes, aussi hélas. Le monde taurin a recueilli et profité de tout cela. ce monde-là peut prendre et oublier comme une faena qui se délave dans le blanc des silences après un run run de mucha expectacion. à qui la faute ? pfffuiii, à cette heure tout semble futile face à la peine des proches et des amis.
Mateo a laissé quelques mots dans ma boîte, les voici :
Ludo,
Il y a 26 ans, en 1985, je publiais "De la tauromachie comme pratique artistique"; j'avais confié l'illustration à Hélène qui était ma meilleure copine aux beaux-arts et nous avons aussi réalisé des planches en "mano a mano". Je joins 2 pages du bouquin: une était en préambule un petit commentaire sur le travail d'Hélène, l'autre un de ces "mano a mano".
donc, pas de fleurs ici, juste deux belles images du travail qu'Hélène Peyruqueou a donné à la passion de los toros.
pour se souvenir.
QDEP, Señora.
1 commentaire:
voilà une bien mauvaise nouvelle...
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