samedi 3 avril 2010

Oratorio


...j'y avançais pour humer l'animal qui semblait disparu son odeur et son bruit.
dans un oratoire intérieur palpitaient autant de loses sur ma route.
la patience du palimpseste et des terrassements poussés à l'envers
se soulevait des brumes d'encre qui giclent des seins du taureau cuit.

à peine on les noue.

avec un cheveu de blé...

Ludovic Pautier  (  en pensant à Juan del alamo, à Jean-Luc et aux 6 taureaux 6  de la corrida-concours, ce matin et cet après-midi en Arles )

nb : peinture de Josep Guinovart

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