ce matin, beaucoup de choses à dire.
plutôt à essayer de planifier pour partager.
tout d'abord, un voyage à marseille. merveille. des photos. de la vie, à s'engrouiller les sens. bientôt.
des livres. deux. "histoire du flamenco / éloge de l'éclair " de guy brétéché et " bleu ciel et or, cravate noire " de françois garcia. dévorés. festin par le menu prochainement ( là j'ai commencé " vie et destin " de vassili grossman. monumental dans le propos, l'écriture et l'épaisseur de l'objet. ça ne rentre pas dans un baise-en-ville, c'est sûr.
'tombe bien , j'en n' ai pas ).
le carnet et la tertulia d'olivier ont plié sous le vent mais sans rompre. ils déshibernent lentement mais sûrement. je m'en réjouis car,entre ours on sait renifler les premiers miels. les premières traques.babines et griffes. à l'amble.
savoir que la tanière de l'autre est proche , ça rassure mon sens aigu du refuge.
et puis un turlupinement incessant depuis quelques jours.
" el chulo ", dans un commentaire, me parle du livre de michel del castillo " le temps de franco ".
j'ai répondu.
je n'ai pas lu le livre de del castillo.
ai-je encore la force d'ouvrir ces sépulcres-là ? pas dans l'immédiat.
mais juste au-delà de la bimbeloterie mémorielle il y a la polémique.
" el chulo " prépare un article sur le sujet. parfait.
mais je ne peux m'empêcher de toujours revenir à cette croisée indélébile et primordiale qu'est la guerre civile espagnole. ou qu'elle ne m'invite, à l'improviste, à poursuivre son chemin par des surgissements incroyables :
ainsi, dans le " de pezon a rabo " de la condesa de estrasa, il y a un lien, dans un de ses derniers posts, sur un tal günter schwaiger et, quand on ouvre, on tombe sur la genèse de ce film consacré à l'histoire et à la personnalité d'un waffen ss réfugié en espagne après guerre.
alors je lis.
l'article est bouleversant.
et je me rends compte que je n'ai pas encore assez profité de cet outil extraordinaire, qui me permet - entre autre - de taper ce que je suis en train de " rouméguer " , pour " enlacer " le site de la récupération pour la mémoire des victimes du franquisme.
alors , vite.
c'est fait.
c'est là,
puis ce sera dans la colonne " de tertulia " pour toujours.
nb 1 : sur la photo, un vol de grues cendrées depuis le jardin. un premier signe de sève.