Pas le temps d'écrire. Le temps, ce sable...
pourtant Manuel, le dernier de la casa de Los Mairena, vient de partir.
Mais certaines fois ne pas en dire plus, laisser monter l'odeur de l'orage des terres à chardons dans la viscosité des silences, c'est cardinal. Suit alors l'envie d'un cante et de son chaos de "pureza".
Señores Antonio, Curro y Manuel a Vd le toca :
Gracias, mil gracias Jose Maria Velazquez y el equipo de "Rito y geografia del cante" otra vez por traer esas maravillas.
mardi 30 avril 2013
mercredi 17 avril 2013
Abou
Séville, Lundi 15 Avril en ce jour
abrite Abou le vénéneux.
Il dort enroulé dans la fraîcheur du
botijo de Jose Antonio Camacho
de La Puebla del Rio.
Qui gratte le goulot
Soudain ?
Le djinn démailloté furieux depuis sa
gargoulette aperçoit la mer en feu jeter de l'argile sous les
zapatillas trempées de tumeur mandarine
une corne
son éclair
se découpent un mouchoir
un pacte d'oubli
percent la poitrine du vénéneux
ajoutent à la constellation dispersée sur sa peau
un grain de lune.
Abou, il est tard, la nuit est là. Il
est saoul, il ne comprend pas pourquoi, assis sur un bord de trottoir
de la calle Circo.
Il est tard, Abou rentre chez lui, une
tache de vin sur sa chemise blanche, quand il la frotte il sait juste
que son cœur bat plus fort. Plus fort et plus lentement.
"Como temblaba mi corazon madre
como temblaba mi corazon solito por la calle..."
"Como temblaba mi corazon madre
como temblaba mi corazon solito por la calle..."
lundi 1 avril 2013
Pedro Llen : le collectif dans la dernière ligne droite
Bon ,c'est pas pour dire mais ça urge ! Quoi ? le 8 Mai...Le collectif "Pedro Llen" cherche encore des fonds, des dons et des propositions, de l'aficion et des biftons pour que ce jour commémoratif , celui des morts qui ont su résister à la barbarie, soit celui où d'autres braves viendront mourir dignement , la bouche close et en livrant combat, bien loin des abattoirs terribles, anonymes et sinistres. Ce sextet de classe , un résistant à la fadeur ambiante du campo bien comme il faut - j'ai nommé Juan Sanchez Fabres, aidé de sa famille et de ses amis- se propose de le faire lidier à Saint-Sever, arène Henri Capdeville à qui de son andanada des limbes rien ne ferait plus plaisir.
Pour "ceusses" qui auraient loupé un épisode , le mieux est d'aller se rencarder là.
Pour les "zaujusse", sachez qu'on peut s'adresser directement au collectif par le biais de ces coordonnées :
Antoine Capdeville 0633150282 ou Luc Larregain 0640224066
collectifpedrollen@gmail.com
Nb : un lien vers l' interview claire et efficace du collectif par Pedrito du blog pure aficion, ici.
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